L’Europe fait face à une pénurie d’hydrocarbure, à la sécheresse et à la pénurie de composants électronique. Je vais donc exposer les mesures que j’ai prise pour réduire mon empreinte énergétique, ma consommation en eau et mon appétence à générer des déchets électroniques. Dans un deuxième temps, je fais quelques propositions aux collectivités territoriales et aux instances nationales pour réduire l’empreinte énergétique de la nation.
Le plus facile est de réduire sa consommation d’eau en collectant les eaux usées de la douches. Pour cela, j’utilise un gros bac souple que j’ai acheté au magasin de bricolage et qui est normalement utilisé pour faire de la maçonnerie. Au début j’utilisais environs 25 litres d’eau parfois même plus chaque jours à raison d’une douche par jours. J’ai réduit cette consommation d’eau par deux en prenant toujours une douche par jours mais en n’utilisant pas de savons / de shampoing deux jours sur trois. Je n’ai plus besoins de rinçage. En plus j’ai remarqué que c’est bon pour la peau, surtout que m’a peau à tendance à devenir plus sèche en même temps que je vieillis.
Il faut noter que je n’achète plus de shampoing en bouteille mais que j’utilise un shampoing solide que l’on trouve maintenant dans bon nombre de supermarchés et qui permet de réduire sa production de déchet en plastique ainsi que de mieux doser la quantité de shampoing utilisé.
L’eau, qui n’est plus pollué par le savons, est utilisé pour l’arrosage des plantes sur le balcon. Le reste sert dans la chasse d’eau des toilettes. Je récupères également toute l’eau que j’utilise en cuisine, également pour les toilettes. En tous je pense avoir réduit ma consommation d’eau par trois.
Des douches plus courtes c’est également une consommation énergétique moindre car il ne faut pas l’oublier qu’il faut environs 1 kWh pour élever la température d’un mètre cube d’un degré. De plus en hivers l’eau chaude de la douche collecté dans le bac en se refroidissant va réchauffer la température de la pièce. On l’oublie mais beaucoup de chaleurs se perd en passant directement dans les égouts.
Pour réduire ma consommation d’électricité, j’éteins le routeur internet la nuit et également en journée quand personnes n’utilise l’internet. Un router internet consomme entre 15 et 25 watts ce qui est loin d’être négligeable.
La deuxièmes source d’économie est en choisissant un réfrigérateur congélateur de petite taille, ce qui est possible car j’ai plusieurs magasins de proximité pas loin de mon logement.
Pour écrire se texte, j’utilise un petit ordinateur Asus Eee PC avec seulement 2 Gb Ram qui ne consomme que 15 watts mais qui a un clavier très agréable, un microprocesseur (Atom) peu gourmand en énergie et un écran de petite taille (30 euros sur ebay). La consommation en énergie est proportionnelle à la taille des écrans. C’est bien d’avoir cette information en tête quand on utilise un écran. J’ai redonné à cette ordinateur un seconde jeunesse en installant Lubuntu (une version light de Ubuntu) et en utilisant les logicielles de bureautique LibreOffice qui fonctionnent très rapidement sous Linux même cette configuration matérielle minimaliste. J’utilise également le Browser WEB puisque Chrome ou Firefox ne sont pas une option viable sur cet ordinateur du point de vue de la consommation des ressources matérielles . WEB est rapide, simple est est capable d’afficher les pages web parfaitement sur un petit écran.
Étant locataire de mon logement et le bâtiment ne disposant pas de panneaux solaires sur le toit, je me suis équipé (www.pearl.de) d’un panneau solaire de 110 watts et d’une batterie au plombs adaptée pour le camping (www.amazon.de) . Je l’ai installé sur mon balcons. La capacité de cette batterie est de 110 Ah. J’ai également 4 petits panneaux solaire de 20 Watts et 4 batteries de 20 Ah. Je mets ces panneaux solaires sur le toits en les accrochant aux Velux et je les déplace au cours de la journées pour qu’ils aient la meilleur exposition. Les jours ensoleillé, mon routeur, mon Eee PC, mon serveur de fichiers (un Raspberry pi), ma chaîne Hifi, l’eclaire LED, ainsi que toute mes tablettes, téléphone portables utilise l’énergie photovoltaïque à 100 {3640e4e722d9f27d3dbe283aef984f81d2295096ae31bcb31608f3ffda9cc139}. Je peux également alimenter la télévision LCD (100 Watt tout de même) pendant une ou deux heures. Ma yaourtière fonctionne souvent sur batterie. Une yaourtière cela permet de générer moins de déchet plastique, et quand elle fonctionne avec une alimentation photovoltaïque, c’est encore mieux.
En tout, cela reviens a environ 2 a 3 euros par watts installés. Le plus grand bénéfices, c’est que la taille de mon installation photovoltaïque étant très petites, je dois bien réfléchir à ma consommation électrique et choisir l’appareil le plus adapté du point de vue énergétique et ergonomique.
Au niveau de mes déplacements, j’utilise l’offre mise en place en Allemagne qui permet d’utiliser les transports publiques régionaux pour 9 euros par mois. Habitant à 30 km de mon lieu de travaille, l’économie est significative environs 5 euros par jours. Mon temps de trajets est multiplié par deux mais dans la pratique je peux lire et aussi cela augmente mon activité physique de sorte que je n’ai pas besoin de faire une balade le soir. Mon travail me permet de travailler également à la maison deux fois par semaines de sorte que je n’utilise les transports publiques que trois fois dans la semaine.
Au niveau des collectivités territoriales, je propose d’éteindre l’éclairage publique de 23 heures à 6 heures du matin et de réfléchir à un éclairage publique à la demande, par exemple commandé par le téléphone mobile. La consommation mondiale pour l’éclairage public et l’éclairage des bâtiments est de 2 700 TWh, émettant 1 150 millions de tonnes de CO2. En France, la consommation totale d’électricité liée à l’éclairage est de 56 Twh. C’est de l’énergie gaspillé qui génère une pollution lumineuse. Cette énergie serait mieux employée pour produire des carburants synthétiques.
Les communes ayant des forets et du foncier disponible devraient utiliser la force de travaille des personnes qui reçoivent des aides sociales pour défricher les forets, produire des granuler de bois, afin que ceux-ci puissent se chauffer et se nourrir en hivers.
Aux niveaux des instances nationales, nous avons besoins d’un grand plan du type de celui qui nous à permis d’avoir des centrales nucléaire afin de produire des carburants synthétiques à base d’électricités nucléaires et d’énergie renouvelable. On doit également mettre en place les instruments numériques qui permettent de suivre l’augmentation de la production d’énergie renouvelable et de carburant synthétique. Cela permettrait aux citoyens, le jour des élections, de fonder son choix sur des faits objectifs.
Les régions avec l’aide de l’état doivent mettre en place sur le modèle allemand une offre de transport publique à prix réduit (9 euros en Allemagne). Cela permet de découvrir l’offre de transport publique surtout en période d’été ou les trains/trams régionaux sont à moitié vide car beaucoup de personnes sont en vacances. Cela augmente également l’attractivité touristique des régions.
Les instances nationales doivent obliger la grande distribution à développer leur systèmes de consignes. La collectes du verre doit être repenser. Fondre du verre, même si celui est recycler est une opération énergivore. La grande distribution devrait assurer localement le remplissage, la mise en circulation et le nettoyage de bocaux. Cela créerait des emplois locaux, et réduirait le temps de trajets des employés.
Finalement l’état doit soutenir le développement de petit véhicule léger du type Renault Twizzy mais amélioré. En fait elle ne devrait subventionner que ce type de véhicule léger. Une Renault Twizzy consomme 6 kWh pour 100 km contre 25 kWh pour une voiture électrique conventionnelle. Une voiture thermique consomme environs 80 kw thermique au minimum qui se traduit par une énergie de mouvement de 25 kWh.